Face à Marion Maréchal et Jordan Bardella, la talentueuse tête de liste LR aux élections européennes va vite devoir sortir les griffes et briller dans les polémiques politiciennes pour espérer se faire une place.
Qui n’est pas de droite aujourd’hui ? Ce titre ne se veut pas provocateur. Il exprime mon impression derrière la multitude des antagonismes souvent dérisoires qui encombrent la vie politique et font le miel de l’espace médiatique. À bien observer, si nous n’avons hélas pas encore une droite du courage, en revanche le courage de se dire de droite n’en est plus un. Tant cette identité qui mêle libéralisme et pensée conservatrice est devenue celle qui semble le plus correspondre au réel et à la politique qu’il devrait imposer pour une France redressée dans tous ses états. Cette conviction n’est pas contradictoire avec l’abus ridicule, vide de sens, de l’appellation « extrême droite », qui prétend placer sous un pavillon unique une diversité intellectuelle et partisane impressionnante. Elle n’est destinée qu’à favoriser la paresse des analyses et le conformisme des dénonciations. Je l’affirme d’autant plus volontiers que je ne me sens pas totalement partie prenante de cette droite
