La présidence Trump a été un choc salutaire pour le monde
Vulgaire ? Certes ! Mal préparé ? Probable ! Immature ? Peut-être ! Mais tout bilan honnête du mandat de Donald Trump devrait prendre en compte les lièvres que l’homme à la mèche orange a eu l’audace de soulever, comme le jeu trouble de la Chine ou les dangers d’une immigration mal contrôlée. Sans oublier qu’il a permis aux républicains de renouer avec les couches populaires.
Dans le livre des morts égyptien, les bonnes et mauvaises actions du défunt étaient pesées par les 42 juges du tribunal d’Osiris chargés de rendre un verdict sur le sort ultime réservé à son âme. Aujourd’hui, le bilan du président Trump est jugé par le tribunal des médias, dont les arbitres sont plus nombreux et plus intraitables que les dieux de l’autre monde. Beaucoup dressent la liste des réussites et des échecs de sa présidence, en se hâtant de trouver la deuxième colonne plus longue. D’autres se scandalisent que l’on puisse envisager que Trump ait un bilan, le réduisant à un symptôme d’une pathologie de la démocratie. Tous sont d’accord sur le fait qu’il laissera une empreinte indélébile sur la vie politique aux États-Unis et même au-delà. Mais laquelle ?
Un mur prolongé de 300 kilomètres au Sud
Ceux qui le condamnent sont outrés par sa vulgarité, sa pétulance, et l’absence apparente d’un surmoi capable de restreindre ses bas instincts de mâle égoïste, de Blanc xénophobe, de richard obsédé par le fric. Pourtant,
