La chaîne publique belge RTBF est critiquée pour avoir diffusé avec un différé le discours d’investiture du président américain. Faut-il y voir une censure ? Selon notre contributeur, la polémique démontre la stratégie de maintien de l’hégémonie culturelle et politique de la gauche francophone en Wallonie, laquelle masque ainsi ses échecs économiques et sociaux en passant son temps à lutter contre une «extrême droite» fantasmée.
La séquence a fait réagir en France, mais elle est, dans la partie francophone de Belgique (soit la Wallonie et Bruxelles), assez ordinaire. La RTBF, radio-télévision de service public, dotée chaque année par le contribuable de 300 millions d’euros, a diffusé le discours de Donald Trump… en différé. Les petits flics de la pensée voulaient « prendre le temps de l’analyse », c’est-à-dire s’assurer qu’aucun propos contraire à leur morale éculée ne soit tenu par le nouveau président des Etats-Unis. Heureusement, tentent-ils de nous rassurer, il ne s’agissait aucunement de censure.
