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Dis-moi qui te viole, je te dirai si je te défends


Dis-moi qui te viole, je te dirai si je te défends
Claire témoigne sur BFM TV, le 18/12/2023 https://www.youtube.com/watch?v=dN0HPQoMpH8

Pour les néoféministes, dénoncer les Blancs qui sont accusés de viol va de soi. En revanche, pour elles, dénoncer les hommes issus de la diversité qui sont accusés de viol, c’est de l’instrumentalisation politique. Le cas de Claire constitue un exemple flagrant de ce système de deux poids, deux mesures.


Violeurs, selon que vous êtes blanc ou « racisé », les jugements de cour vous rendront coupables ou innocents. Violées, si vous voulez le soutien des féministes de gauche choisissez votre abuseur avec discernement. Pour nos néo-féministes, tout porc n’est pas à balancer. Pour le porc, il faut appliquer la préférence nationale ; le porc, c’est Depardieu ou Bébert. Si votre pointeur est un mâle blanc de plus de cinquante ans, systémiquement prédateur et libidineux, c’est tout bon. Si vous tombez sur l’autochtone, de préférence dégénéré et consanguin, ça passe. Le porc exotique, oubliez.

Les dames des associations féministes en vogue crient volontiers haro sur Depardieu et ses semblables ; sus aux Beigbeder et autres cochons faisandés proches de la date de péremption mais elles n’ont pas condamné l’agresseur de Claire, étranger « issu de la diversité ». Vendredi 11 novembre, pourtant, l’alerte pourceau avait sauvagement violé cette jeune femme dans le hall de son immeuble. Pour abréger son calvaire, Claire s’était résolue à se laisser faire et c’est l’arrivée d’une voisine qui avait fini par mettre l’agresseur en fuite. Vêtements arrachés, en sang, la victime s’était alors réfugiée dans son appartement d’où elle avait prévenu la police. L’agresseur, un Centraficain visé par une OQTF (obligation de quitter le territoire Français) depuis 2021, avait été, dans la foulée, arrêté sur les Champs-Élysées. Déjà incarcéré par le passé, peu avant de s’en prendre à Claire, l’homme avait abusé d’une étudiante de 19 ans, sous la menace, on vous le donne en mille, d’un couteau.

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Le viol subit par Claire n’est pas un cas isolé et les agressions sexuelles commises par des étrangers sous OQTF sur des femmes de 7 à 77 ans, qu’elles soient valides ou grabataires (les violeurs n’hésitent pas plus à faire la tournée des hôpitaux qu’à prendre d’assaut les fauteuils roulants), se multiplient sans que ne mouftent pour autant nos défenderesses des « violences faites aux femmes ». Aussi, révoltée, la jeune femme a décidé desortir de l’anonymat pour faire réagir la classe politique et les associations féministes, c’est ainsi qu’elle a pris la parole sur BFM, lundi 18 décembre : « Je veux porter un message de prévention, car nous ne sommes plus en sécurité […] Je suis en colère tout d’abord contre mon agresseur mais, aussi, contre l’État et la Justice. Il était sous OQTF. Je pense que si l’État avait fait son devoir et appliqué la loi, il n’aurait pas dû être en France ».

Son initiative, on s’en félicite, a été un franc succès. Nos féministes, jusque-là mutiques, ont réalisé que Claire, non contente de balancer le mauvais porc au mauvais moment (alors qu’on débattait à l’Assemblée nationale du projet de loi immigration rejeté par la gauche et les associations) en avait de plus appelé à Éric Zemmour et ses sympathisants pour relayer son témoignage et le message qu’elle souhaitait délivrer. Aussi, elles ont enfin secoué leur torpeur pour protester contre la sordide récupération d’un « fait divers » par « l’extrême droite ». C’est ainsi que dans l’émission BFM Story, on a pu entendre Violaine de Filippis, militante de l’association Osez le féminisme !,opposée à Thaïs d’Escufon, « influenceuse politique » et ancienne porte-parole de Génération identitaire. Thaïs d’Escufon a évoqué le viol subi par Claire, dénoncé le rapport de celui-ci avec l’immigration, pointé la lâcheté du pouvoir et souligné la mansuétude dont LFI et les organisations féministes font constamment preuve à l’égard de certains coupables. L’activiste féministe, elle, n’avait qu’un but, obsessionnel : empêcher « l’instrumentalisation » d’un « fait divers » par « l’extrême droite ». La militante a, pour la forme, d’abord exprimé du bout des lèvres sa compassion vis-à-vis de la victime puis elle a affirmé désirer dépasser le cas particulier pour « raisonner d’une manière globale et sur l’oppression des femmes partout dans le monde ». Bien au chaud, douillettement enveloppée dans les lieux communs de la doxa bien-pensante, elle a alors débité mécaniquement son discours bien rôdé d’idées reçues, exhibant, au passage, la beauté de son âme éprise d’universalisme. Il s’agissait, au-delà du cas de Claire, particulier, donc sans intérêt, de « dénoncer toutes les agressions » et de ne surtout pas « stigmatiser » une immigration qui ne représente pas en France, a-t-elle doctement précisé, « la principale menace pour les femmes ». Notre précieuse sentencieuse, a continué à pérorer, expliquant qu’au Moyen Âge, déjà, les femmes étaient victimes d’agressions. Que n’est-elle pas remontée jusqu’au temps des cavernes ! Le Code Napoléon, a-t-elle ajouté, péremptoire, « avait même été jusqu’à légaliser, en cas de flagrant délit d’adultère, une forme de féminicide ». Du reste, a-t-elle rappelé, « neuf fois sur dix la victime connaît son violeur ». La femme savante a continué sans sourciller à enfiler les perles du politiquement correct sur le fil de son propos convenu, assenant : « toutes les religions sont patriarcales ». Lapidaire, elle a enfin clos le débat en assurant qu’Osez le féminisme !« s’opposait à toutes les oppressions faites aux femmes, partout dans le monde ». Circulez, y’a rien à voir : fin de l’insipide prestation.

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Le magazine féminin numérique Madmoizelle, lui, s’est carrément dispensé de manifester quelques sympathie ou solidarité à Claire, préférant la sacrifier sur l’autel du Saint Migrant. Ainsi, on a lu : « Éric Zemmour a partagé sur X un entretien avec Claire jeune femme de 26 ans qui raconteavoir été violée […] » Et Madmoizelle de poursuivre sa propagande : après avoir déploré l’insistance déplacée d’Éric Zemmour sur la situation administrative de l’individu, le magazine commente : « À se demander si président de Reconquête n’est pas convaincu que les Français nés sur le territoire ne violent pas ou que toutes les personnes sous OQTF sont des agresseurs ». Madmoizelle a enfin reproché à Éric Zemmour de ne pas poser la seule question qui vaille : « Comment on fait pour que les hommes arrêtent de violer ? »

Quid dans tout ça de la sororité féminine dont on nous rebat les oreilles ? Peggy Sastre, Docteur en philosophie des sciences, essayiste et journaliste, selon des propos recueillis par Eugénie Bastié, dans Le Figaro, vient de la qualifier fort justement « d’immense arnaque ». Pour nous, elle est une « plaisanterie de garçon de bain ».



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est professeur de Lettres modernes

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