Dans Deux jeunesses françaises, Hervé Algalarrondo retrace les enfances picardes d’Emmanuel Macron et d’Édouard Louis. L’histoire de deux ruptures avec les origines, de deux espoirs de monde nouveau. Et de deux culs-de-sac?
À la fin de Deux jeunesses françaises, Hervé Algalarrondo se définit comme « indéfectiblement social-démocrate » et confie avoir voté Macron en 2017, mais le regretter désormais, déçu par celui qu’il voyait réconcilier la France, et qui s’est conduit au bout du compte en « pompier pyromane », notamment depuis les Gilets jaunes, un Macron qui a fini par « morceler » le pays comme jamais. L’auteur serait donc sans doute surpris que l’on qualifie son livre de… barrésien.
Expliquons-nous : dans Deux jeunesses françaises, il suit les destins parallèles d’Édouard Louis, la star littéraire de l’extrême gauche intersectionnelle, et d’Emmanuel Macron, la star des start-up, adepte d’un ni gauche ni droite qui s’est terminé en ni gauche ni gauche. Quoi de commun entre ces deux hommes que quinze ans séparent, Édouard Louis naissant au début des années 1990 et
