Au-delà de leur mission d’aide humanitaire aux étrangers, de nombreuses associations suventionnées défendent un « droit de migrer » qui n’existe pas. Leur méthode est simple pour elles et ruineuses pour l’Etat : saturer les tribunaux pour ralentir les reconduites aux frontières.
Le chiffre serait à peine croyable si la source n’était pas de première main : « Entre 40 % et 50 % du contentieux administratif en France vient des étrangers », a révélé le patron de la direction générale des étrangers en France (DGEF), Claude d’Harcourt, le 27 mai 2021, lors de son audition par la commission d’enquête parlementaire Nadot-Krimi sur les migrants en France. Pour mémoire, la justice administrative a vocation à examiner l’ensemble des litiges qui concernent les pouvoirs publics, du permis de construire délivré par une commune au désaccord sur une pension de retraite. Autant dire qu’en théorie, les mesures d’éloignement prononcées contre des étrangers en situation irrégulière devraient constituer un contentieux de niche. Ce n’est plus le cas. Les conséquences sont graves. « La multiplication des référés
