L’école publique naufrage, on le savait. Pourtant, il ne fallait pas le dire. Bonne nouvelle : c’est désormais possible et sans risquer de passer pour un réac ou un mauvais coucheur ! Épisode grotesque du tableau ayant choqué des élèves islamisés dans les Yvelines, menaces au couteau ou aux ciseaux ailleurs: il est grand de temps de remettre de l’autorité dans les établissements scolaires. De l’ordre, de l’ordre, de l’ordre !
L’école publique naufrage, on le savait. Pourtant, il ne fallait pas le dire. Bonne nouvelle : c’est désormais possible et sans risquer de passer pour un réac ou un mauvais coucheur. Il n’y a pas si longtemps, c’est seulement sous le manteau qu’on évoquait le quotidien des enseignants. Il se murmurait que les pauvres hères étaient de moins en moins qualifiés pour le métier, mais, on n’avouait pas encore vraiment qu’ils officiaient dans la terreur, exposés aux insultes et aux menaces proférées par de jeunes tyranneaux mal élevés, décérébrés, déséquilibrés voire radicalisés. On se gardait bien d’affirmer clairement que, quand ce n’est pas la foire d’empoigne dans les classes surchargées, il y règne à tout le moins un brouhaha continu rendant tout apprentissage impossible. On ne révélait pas plus, qu’à l’école, la loi est faite par les élèves et leurs parents, que
