Si l’on peut légitimement s’émouvoir du sort peu enviable des populations civiles palestiniennes ou libanaises, prises en étau entre terroristes du Hamas ou du Hezbollah et Tsahal, les mouvements de contestation dans nos facs ou dans nos rues révèlent aussi des sentiments plus obscurs.
Des manifestations pour la Palestine ont été organisées à Sciences-Po Paris et dans d’autres établissements d’enseignement supérieur, ou viennent de se tenir pendant le weekend dans la rue. Malgré les rappels du ministre de l’Enseignement supérieur Patrick Hetzel ainsi que de la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon du « caractère inadmissible de tels rassemblements à l’approche de l’anniversaire du 7-Octobre ». Pour le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, « il n’est pas question de laisser prospérer l’antisémitisme et salir la mémoire des victimes du 7-Octobre. ». De son côté, Jean-Luc Mélenchon, invite les Français à mettre en place partout
