L’éditorial de juin d’Elisabeth Lévy
J’avoue. Je suis coupable de recel et de diffusion de littérature à caractère pédopornographique. Et pas qu’un peu. Il y en a plein ma bibliothèque. Passons sur la Bible et les deux filles de Loth, ces salopes qui enivrent leur père pour le violer. Mais prenez la petite Volanges dans Les Liaisons dangereuses : d’accord, elle est bien contente de voir le loup – qui n’est pas celui de son fiancé attitré, trop niais pour la déniaiser. Pire, la friponne en redemande. Le problème, c’est qu’à 13 ans, elle n’a pas pu consentir. Valmont est donc coupable de viol, Laclos d’apologie du viol et ma pomme, de recel des mêmes crimes. Et puis, il n’y a pas que les mots, il y a aussi les images. Heureusement, les mangas avec Japonaises en socquettes, c’est pas mon truc. Mais j’aimerais savoir où est passé l’album de Gotlib où cette coquine de Cosette taille une pipe à ce vieux pervers de Jean Valjean, je crois que je l’ai passé à ma nièce de 9 ans. Mon compte est bon. Et à moins que vous ayez arrêté la BD
