La future clientèle des psychothérapeutes assurée?
Pour Libération, le wokisme doit s’apprendre dès le plus jeune âge. Le quotidien, très enthousiaste, a récemment fait la publicité de trois livres jeunesse « pour expliquer le genre à tout âge ». Le premier est destiné aux lecteurs à partir de six ans, mais Libé préconise sa lecture aux enfants dès l’âge de trois ans. Fille, garçon est écrit en « phrases courtes » et « est parfait pour une première plongée dans la question du genre ». Le deuxième, pour les enfants à partir de sept ans, s’intitule Les Filles, les garçons et moi et serait une « quasi-encyclopédie », car on y défend la « liberté de définir son identité », on y définit le mot « intersexe », on y explique aux filles qu’elles ne sont pas obligées de s’épiler et aux garçons qu’ils peuvent porter une jupe. Les textes sont « clairs et courts, mais en même temps très riches ».
Après leur avoir bien embrouillé l’esprit, quoi de plus naturel que d’offrir à ces enfants, à l’orée de leur adolescence, C’est quoi mon genre ?, ouvrage composé de témoignages de jeunes transgenres dans lequel « l’autrice » donne des conseils pour « être le mieux armé possible » au moment d’envisager un « processus de transition ».
Les résultats de cette « éducation au genre » se mesureront dans quelques années : certains jeunes adultes finiront dans le cabinet d’un psychiatre et voueront aux gémonies leurs géniteurs et toute la clique médiatico-wokiste tandis que d’autres suivront des cours de « philosophie et d’études de genre » agrémentés de journées d’étude sur la « Trans*Sexualité » ressemblant à celle qui s’est déroulée le 20 mai à l’université Paris 8. Au programme : « Réflexions exploratoires sur l’émergence d’une “charge sexuelle” chez les hommes trans ayant des relations avec des hommes cisgenres. Scripts pénétratifs et transitions masculines en milieu homosexuel. Corps noirs, intimités et surveillance : perspective lesbienne trans afrocentrée ». Fatalement, il arrivera un moment où il sera difficile de faire la différence entre un établissement psychiatrique et un établissement universitaire.