L’éditorial d’octobre d’Elisabeth Lévy
Il paraît que 32 % des hommes pensent qu’il n’est pas professionnel de parler des règles au travail. Ce qui signifie que 50 à 70 % (il doit bien y avoir des sans-opinions) trouvent cela parfaitement normal, peut-être aiment-ils se mêler à ces passionnantes discussions (perso, je ne connais aucune femme qui ait envie de parler de ses règles au boulot mais je vous accorde que ce n’est pas scientifique). J’ai déniché cette information[1] sur le site Terrafemina où j’errais en quête d’explications sur « l’homme déconstruit » dont Sandrine Rousseau, candidate malheureuse à la primaire écolo m’avait appris l’existence. Au cas où ça vous aurait échappé, notre éco-féministe (vocable qui me fait toujours penser à éco-terroriste mais c’est une pure question d’assonance) amatrice de sorcières a raconté sur LCI qu’elle vivait avec « un homme déconstruit » et qu’elle en était « hyper heureuse » – on suppose qu’elle ne voulait pas dire qu’elle était « heureuse sous l’homme » déconstruit, pour reprendre une expression chère à Maupassant et à Jérôme Leroy (pas très déconstruit, celui-là, pour un homme de gauche, va falloir faire un petit effort). Elle a ajouté qu’elle
