Notre monde est porté par une pulsion de déconstruction qui souille tout ce qui est beau et noble, et abat tout ce qui a lentement été construit…
Nicolas d’Estienne d’Orves venant présenter son « Dictionnaire amoureux de Paris », publié en livre de poche, a dressé un cinglant réquisitoire contre l’état du Paris d’Anne Hidalgo : saleté repoussante, laideur du nouveau mobilier, laisser-aller, refus de tout ce qui pourrait distinguer, embellir, enjoliver. Multitude des travaux qui viendront non pas faciliter l’existence ou la circulation mais les rendre jour après jour plus difficiles, épuisantes, stressantes. Pour que le plaisir si ancien et aujourd’hui disparu de la merveille de Paris soit remplacé par le « dur métier de vivre » et l’incommodité structurante d’une gestion sadique.
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Ce qui a immédiatement suscité ma réflexion est le caractère universel sur tous les plans et dans tous les domaines
