Habitué aux joutes médiatiques, hier comme dirigeant communiste, aujourd’hui comme chroniqueur politique, Olivier a des tripes et du cœur quand il s’agit de défendre ses idées. «J’aime qu’on me contredise!» pourrait être sa devise.
C’était il y a une dizaine d’années. J’étais allé soutenir les salariées d’une maison de retraite, mobilisées pour de meilleures conditions de travail et une revalorisation des salaires. En échangeant avec moi, l’une d’entre elles s’est soudainement arrêtée de raconter son quotidien. Plus la force. Sa dernière phrase, noyée dans des larmes, s’était achevée par un constat dont je conserve encore aujourd’hui le souvenir précis : « Je pousse un cri mais dans le
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