Enthousiasmé par les images du biceps présidentiel sur lequel court comme un serpent gonflé une veine céphalique digne des meilleurs jours de Sylvester Stallone, notre chroniqueur, lui-même grand consommateur de salles de musculation et d’exercices quotidiens au sac de sable, s’est lancé dans un rappel historique des figures emblématiques de l’Homme — avant-hier l’Hercule Farnèse, hier encore Arnold Schwarzenegger, et désormais Emmanuel Macron.
Longtemps l’homme a été simplement viril : c’était une sorte de pléonasme, puisque vir, en latin, c’est justement l’homme par rapport à la femme — et non homo, comme le croient les enthousiastes d’Olympes de Gouges, les féministes ignorantes et les LGBT.
Puis, les mœurs s’adoucissant, l’égalité des droits engendrant un homme nouveau à musculature faible, l’homme viril est devenu un gros macho, dérivation du latin masculus. Le machisme a remplacé la virilité, source de tant d’aberrations, nous a-t-on expliqué.
Brighelli, the Rock
L’intérêt de cette substitution, c’est qu’on pouvait être machiste tout en étant musclé
