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Les cauchemars d’Anne Hidalgo

Nomination de Rachida Dati au gouvernement : Anne Hidalgo dit « bon courage » au monde de la culture


Les cauchemars d’Anne Hidalgo
Anne Hidalgo et Rachida Dati, Paris, 6 février 2015 © NICOLAS MESSYASZ/SIPA

Le maire de Paris ne digère pas la nomination de sa rivale Rachida Dati, une femme de droite, au ministère de la Culture – un domaine qui est habituellement la chasse gardée de la gauche.


Anne Hidalgo, l’empêcheuse de tourner en rond autour de Paris et grande freineuse de circulation en son sein, en est déjà verte. Et pas cette fois par mimétisme forcené avec les pourfendeurs du macadam et autres ex-agités de la verdure qui l’entourent, qui s’illustrent plus désormais dans la glorification du wokisme et autres toxiques du même tonneau que dans la défense de la Terre. « Escrologistes » dirait Giesbert !

Caractères bien trempés

Horreur ! Malheur… Rachida Dati, l’ennemie intime, la passionaria du 7ème arrondissement, au regard aussi sombre que le sien, revient par la grande porte dans un gouvernement, que l’on dit remanié, au fil d’un big-bang annoncé qui a plutôt l’air d’un clapotis médiatisé. Elle qui était restée garée sur les rails de la politique se voit raccrochée par la locomotive Macron, au fil de compromis espérés porteurs… Sauf que la locomotive en question, tient plus de la vieille Lison de La bête humaine, chère à Zola, que du fringant TGV M, qui bientôt fusera sur la toile ferrée.

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Nul doute que cette nouvelle ministre au caractère bien trempé, qui compte nombre de parrains célèbres à la bénédiction éphémère – Simone Veil, Albin Chalandon, François Bayrou et d’autres – et d’un « père-grand-frère » attentionné, Nicolas Sarkozy, n’a pas laissé son intelligence au vestiaire pour rejoindre ce nouveau trois-mâts barré par un surprenant capitaine Attal, aux allures de mousse, promis pourtant à la dérive peu glorieuse du Radeau de la méduse. Elle mise sur un effet-tremplin, qui ne pourrait donner son ressort qu’après une action forte et massive en la matière et surtout la bénédiction au moins tacite de la planète artiste, peuplée d’admirateurs de nombrils flanqués de miroirs réfléchissants, et surtout réfractaires par essence à tous ceux que la droite a biberonnés. Lève-toi André Malraux !

Et je coupe le son!

Hidalgo, infatigable globe-trotter en quête de retrouvailles familiales à bon compte, et accessoirement de visites de sites olympiques, a bien conscience du danger. Elle sait que la remuante Rachida a trouvé un nouveau porte-voix, insensible cette fois à toute coupure de micro, grand apanage connu de tout démocrate qui se respecte. Notre sémillante Anne, juchée sur l’acajou de son bureau de l’Hôtel de ville, ne maîtrise plus grand-chose à vrai dire. De l’ordre de 2% ?



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