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Festival de Biarritz, néoclassique mais pas trop

« Le Temps d’aimer la danse », jusqu'à dimanche


Festival de Biarritz, néoclassique mais pas trop
© Marco Da Silva

Jusqu’à dimanche, le festival de danse de Biarritz, « Le Temps d’aimer », offre une programmation qui fait la part belle aux compagnies osant le répertoire néoclassique. Il n’y a pas que des réussites, mais l’ensemble vaut le détour !


Y a-t-il des festivals pour ville de droite ? Une esthétique, des tendances artistiques plus appréciées par un public votant à droite ? La question peut paraître saugrenue, sinon totalement incongrue. Et pourtant ! Même aujourd’hui, où les lignes de partage entre la droite et la gauche paraissent un peu confuses, un public qui vote à droite pourrait être effectivement bien plus conservateur, moins aventureux qu’un autre qui voterait à gauche. À Biarritz, et dans une contrée où bien des mairies sont tenues par des partis de droite depuis des décennies, le propos paraîtrait cohérent. « Mais cette année les circonscriptions basques ont envoyé trois députés du Nouveau Front populaire à la Chambre et ce qui était peut-être valable il y a dix ans encore ne l’est plus guère avec l’évolution de la population et le rajeunissement du public », observe Thierry Malandain, le directeur de Ballet de Biarritz et du festival de danse baptisé Le Temps d’aimer.

Ballets de Monte-Carlo, Ballet de Schwerin, Ballet de Berne, Ballet de l’Opéra de Metz, Ballet de l’Opéra d’Avignon et même le rejeton abâtardi du Ballet national de Marseille : sans tourner le dos aux petites compagnies de danse dite contemporaine, pour la 34e édition du festival, le chorégraphe Thierry Malandain n’y est pas allé par quatre chemins et a beaucoup donné du côté d’institutions longtemps néo-académiques.

Une programmation réactionnaire ?

Une programmation réactionnaire ? Sans doute, mais pas au sens détestable ou passéiste du terme. Réactionnaire, au sens de réactif. En réaction à ce qui se fait partout ailleurs en France, à Paris surtout où l’on a depuis bien longtemps pris ostensiblement parti pour la danse contemporaine au détriment de la danse dite néo-classique qui fait pratiquement figure, dans les milieux autorisés, de reliquat déshonorant d’un ancien monde dont on a d’ailleurs


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