Le billet du vaurien
Parmi mes carnets reçus de Paris, l’un d’eux m’a troublé : le temps l’avait jauni et je ne reconnaissais pas mon écriture, mais celle bien plus élégante et moins difficile à déchiffrer que la mienne, celle de mon père. Mais pour être franc, je m’y retrouvais également. Ainsi, lorsqu’il écrivait que la compassion, cette élasticité illimitée dans l’art de souffrir, n’est pas dans l’esprit du stoïcisme – et moins encore du sien devrais-je ajouter.
Le philosophe stoïcien garde l’œil sec. Il a
