Accueil Culture Daniel Arsand : une éducation sentimentale des années 60

Daniel Arsand : une éducation sentimentale des années 60

Pour Daniel Arsand, écrivain du moi, la feuille blanche a remplacé la psychanalyse.


Daniel Arsand : une éducation sentimentale des années 60
Daniel Arsand à Paris le 22 juin 2006 ANDERSEN ULF/SIPA SIPAUSA30061761_000008

Un livre assez bref, mais intense, Moi qui ai souri le premier, revient sur son enfance de l’auteur et tout particulièrement sur son éducation sentimentale et sexuelle. 


Né en 1950 à Avignon, Daniel Arsand a vécu son enfance à Roanne. Il est le fils unique de deux parents amoureux de manière quasi exclusive l’un de l’autre. Après ses études, il vient s’établir à Paris, travaille comme libraire, commence à écrire et devient éditeur de littérature étrangère. En 1989, il reçoit le prix Femina du premier roman pour La Province des ténèbres.

Le goût de la solitude

Sa vie est alors marquée par l’atmosphère d’une petite ville de province plutôt bourgeoise, dans laquelle il se sent d’abord heureux, avec une passion pour Sylvie Vartan, et le goût, déjà, de la solitude : « Je me bâtissais des fragments de rêve, des morceaux d’imagination, des contrées livresques. Des continents m’appartenaient ». Revers à ce tableau idyllique : il se sent différent : « La pédérastie, attaque-t-il


Article réservé aux abonnés
Pour lire la suite de cet article et accéder à l'intégralité de nos contenus
Formule numérique dès 3,80€
Déjà abonné(e)  ? Identifiez-vous




Article précédent Art déco go home !
Article suivant Ubu à l’ONU
Jacques-Emile Miriel, critique littéraire, a collaboré au Magazine littéraire et au Dictionnaire des Auteurs et des Oeuvres des éditions Robert Laffont dans la collection "Bouquins".

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Pour laisser un commentaire sur un article, nous vous invitons à créer un compte Disqus ci-dessous (bouton S'identifier) ou à vous connecter avec votre compte existant.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération