L’éditorial de juin d’Elisabeth Lévy
J’ignore si Damien Abad est toujours ministre au moment où vous vous apprêtez à déguster votre Causeur du mois, mais la chasse aux sorciers est ouverte.
La longue période électorale qui s’achève a aiguisé les appétits des coupeuses de têtes – pour rester polie. Elles courent les plateaux télé sous l’étendard d’un improbable Observatoire des violences sexistes et sexuelles – on dit VSS, un acronyme bien connu dans le monde médiatique, universitaire et institutionnel, où les mâles exerçant des responsabilités sont déjà sommés de suivre d’humiliants stages pour apprendre à lutter contre leurs bas instincts. Peut-être l’un d’eux pourra-t-il m’expliquer ce qu’est une « violence sexiste ». Je crois bien d’ailleurs en avoir été victime il y a peu lorsqu’un collègue m’a complimentée sur ma jolie robe – ce qui n’arrive pas assez souvent. En tout cas, Caroline De Haas devrait les remercier car grâce à eux (et, pour une bonne part, à nos impôts, ce qui m’enrage) son petit business féministoïde est florissant. Mais je m’égare.
Des observatrices… politisées
Bien sûr, ces gracieuses observatrices
