Et si l’Union Européenne et son idéologie libérale sans-frontièriste mortifère constituaient un facteur aggravant dans la gestion de la pandémie par nos gouvernants ? Le macronisme n’a pas été « disruptif » au point de reconnaitre les mérites des frontières dans la gestion d’une crise sanitaire. Au détriment des Français.
Comme un air de déjà-vu pour une crise sans fin ? Nouvelle cacophonie gouvernementale en cette rentrée 2022 avec une totale illisibilité sur les mesures et recommandations concernant les cas contacts, les durées d’isolement, le télétravail, les jauges maximales des rassemblements publics pour la vie politique… et la vie culturelle et sociale – avec de surprenantes nuances et différences de traitement qui n’ont pas fini d’alimenter les polémiques. Et bien sûr des débats enflammés au Parlement concernant la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal.
Grosse lassitude
Toujours est-il que les énièmes mesures (mesurettes ?) de restriction annoncées lundi 27 décembre par le Premier ministre à l’issue du Conseil de défense sanitaire n’avaient visiblement plus de prise sur des Français résignés et las à l’entame de cette deuxième année de gestion chaotique et irrationnelle de cette crise sanitaire.
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On pourra tout d’abord s’étonner de la relative modération de ces nouvelles contraintes eu égard au pic de contaminations atteint quotidiennement. Près de 200 000 nouveaux cas chaque jour, du jamais vu depuis le début de l’épidémie, ce qui fait craindre à nos conjoncturistes savants et prévisionnistes professionnels un probable blocage économique du pays dans les prochains jours.
L’approche des élections présidentielles semble avoir évidemment pesé dans la balance de la mansuétude pour un président plus que jamais en campagnen, qui a intérêt à faire durer au maximum ce climat anxiogène dans le pays (avec des chiffres de décès et malades Covid exagérément gonflés ?), afin de reléguer et occulter tout
