Non contente de vouloir maintenir près de 600 suppressions de postes à l’hôpital de Nancy, l’agence régionale de santé du Grand Est aurait tardé à recourir au privé en mars, faute de cadre relatif aux tarifs.
En un week-end, il est devenu célèbre sur les réseaux sociaux. Vendredi 4 avril, lors d’une conférence de presse consacrée au Covid, Christophe Lannelongue, directeur de l’agence régionale de santé (ARS) du Grand-Est, a expliqué à son auditoire médusé que les 598 suppressions de postes programmées sur cinq ans au centre régional hospitalier de Nancy (sur 9000 environ) étaient maintenues, avec peut-être « quelques semaines de retard » !
Si les faits sont avérés, ils témoignent d’une coupure préoccupante au sein même de l’État. (…) Des acteurs clé de la machine administrative française n’ont pas changé de logiciel
Le jour même, le maire de Nancy, Laurent Hénart, président du conseil de surveillance de l’hôpital, dénonçait dans un courrier au ministre de la Santé, une position « totalement décalée »
