Au terme d’un match riche en rebondissements, le Maroc s’est qualifié pour la suite de la compétition. Une performance sur-plébiscitée par les médias de gauche, immigrationnistes et wokistes. Décryptage.
Mardi 6 décembre 2022, stade Education City à Doha, 20h46. Achraf Hakimi, attaquant phare de la sélection nationale du Maroc, envoie son pays en quart de finale au bout du suspense. Une qualification historique. Après un lourd silence, l’explosion de joie. La bataille royale entre le royaume chérifien et la couronne espagnole prend fin dans une grande cacophonie. Dans le stade, les supporters marocains sont venus nombreux, et donnent de la voix dans une ambiance digne des grands soirs. Partout en France, les Marocains montrent leur euphorie. Il suffit juste de tendre l’oreille. À Paris, les Champs-Élysées sont envahis par des milliers de supporters enjaillés, exhibant le drapeau rouge étoilé dans un tintamarre de klaxons.
Dans les villes de Nice, Lille et Fréjus, mais aussi aux Pays-Bas, des policiers ont été pris pour cible par les supporteurs du Maroc. Ces violences s’inscrivent dans le prolongement des violences à Bruxelles, en marge de la victoire marocaine contre la Belgique le 27 novembre. Une stratégie désormais connue : feux de poubelle, caillassages et affrontements.
Mais ils ne sont pas les seuls à avoir célébré cette historique victoire. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, la jeune rédaction de Brut France, média ouvertement wokiste, s’exalte en direct devant la qualification des « Lions de l’Atlas ». Dans les locaux même du média français, entre drapeaux turc, sénégalais et marocain suspendus sur les armoires, tous, soulagés, se soulèvent, sautent, dans une grande hilarité. Une autre vidéo affiche Rémy Buisine, journaliste vidéo pour Brut, invitant ses troupes : « On va tous sur les champs », est-il écrit alors que les locaux se vident. S’ensuit un petit reportage, de ce dernier, décrivant une ambiance bon enfant, sur les Champs-Élysées. Konbini s’y colle aussi : « Cette panenka [un tir de penalty en pichenette, ici le but de la victoire marocaine, NDLR], c’est le cadeau de Noël qu’on voulait tous », écrit pompeusement cet autre média français de gauche.
Mais pourquoi la rédaction Brut France s’affiche-t-elle en train de célébrer cette victoire du Maroc, aussi historique soit-elle ? Pourquoi ne pas avoir montré ce même enthousiasme pour les victoires toutes aussi historiques du Japon face à l’Espagne et l’Allemagne lors des matchs de groupe ou la qualification de la France en quarts de finale ? Dans le dossier de Causeur du mois de décembre, Philippe d’Iribarne éclaire sur ce penchant du « camp du bien », immigrationniste et wokiste, à mettre en évidence un soutien poussé pour les pays maghrébins. « Pour les tenants de ce courant, l’immigration est d’autant plus bienvenue qu’elle sème plus la perturbation dans la France ‘’franchouillarde‘’ », analyse-t-il. Tout ne peut être que mépris pour la culture française, qui se contente d’être une composante comme les autres de la société multiculturelle. Chez ces médias immigrationnistes, il faut porter le Maroc pour mieux rabaisser la France.
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