Habitué aux joutes médiatiques, hier comme dirigeant communiste, aujourd’hui comme chroniqueur politique, Olivier a des tripes et du cœur quand il s’agit de défendre ses idées. «J’aime qu’on me contredise!» pourrait être sa devise.
Il est un moment où il m’est impossible d’interrompre Élisabeth Lévy, c’est quand je lis son éditorial dans Causeur. À la différence des débats sur CNews où nos échanges peuvent être vifs, car l’un comme l’autre nous n’aimons pas l’eau tiède, je dois accepter, ou à tout le moins entendre, ses commentaires et analyses sans mot dire. Et sans maudire, car j’ai la passion de la disputatio, des confrontations politiques où il ne s’agit pas d’effacer les clivages, les ancrages, mais de les assumer crânement pour contribuer à notre vie démocratique. Macron et les siens, à commencer par les forces de l’argent, ont-ils
