Les dirigeants populistes se sont trompés, mais pas plus que Macron. Et ils devraient sortir politiquement renforcés de la crise sanitaire mondiale, selon le journaliste Ivan Rioufol.
Causeur vous propose de lire un extrait de l’analyse que notre confrère a donné sur REACnROLL, la webtélé des mécontemporains.
J’entends que la crise sanitaire du coronavirus sonnerait le glas des populistes, les commentateurs reprennent en boucle cet argument en montrant du doigt Viktor Orban, Donald Trump, le brésilien Bolsonaro et en pointant leurs fausses réponses à cette crise-là. Ils n’ont pas tort : c’est vrai qu’il y a eu beaucoup de réponses désordonnées et leurs critiques ne sont pas toutes infondées. Bolsonaro risque de se mordre les doigts par exemple à ne pas se résoudre au confinement. Trump a eu tort également au départ en considérant cette épidémie comme une sorte de “gripette”. Orban aurait dû mettre une limite dans le temps à l’état d’urgence qui lui donne les pleins pouvoirs.
Tout ceci est vrai.
Mais les grands perdants de cette crise sont les progressistes et non les populistes, pour reprendre l’opposition théorisée par Emmanuel Macron lui-même.
Ce sont les mondialistes qui voient s’effondrer leur monde, victime de son incapacité à protéger les peuples d’une épidémie.
En revanche les populistes sont sur un terrain familier puisqu’il s’agit de rétablir des frontières, de renouer avec des souverainetés nationales et de renouer avec les priorités nationales concernant la politique de la santé…
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