Tout est bon à prendre pour être confortablement confiné.
Confinement rime trop souvent avec désœuvrement. Pour limiter son exposition aux autres sans se tourner les pouces, un nombre exponentiel des 3 milliards de Terriens assignés à domicile s’est lancé dans l’achat frénétique… de sextoys. D’après des études scientifiques, ce réflexe semble excellent pour se prémunir du Covid-19 puisque l’orgasme renforce le système immunitaire et augmente le nombre de globules blancs. Le tout en rééquilibrant le niveau de cortisol (hormone du stress) qui accroît également les défenses immunitaires. Bonne nouvelle, ce mécanisme prophylactique fonctionne aussi bien en solitaire que lors d’une partie de plaisir partagée. De plus, en ces temps propices au stress et aux fortes anxiétés, l’orgasme libère dopamine et sérotonine, deux hormones de bien-être ainsi que la célèbre ocytocine, l’hormone de l’attachement, qui crée un lien entre les amants épanouis.
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Gare cependant à ne pas tomber raide dingue de son accessoire. Entre le 1er janvier et le 6 mars, la vente de jouets coquins a explosé. Les chiffres sont impressionnants : des États-Unis (+75 %) à Hong Kong (+71 %) en passant par l’Italie (+60 %) et la France (+40 %). Champions du monde, les Canadiens ont même augmenté de 130 % leur consommation alors que leurs cousins britanniques arrivent en queue de peloton (+13 %). Évidemment, les fabricants de gels et de piles suivent le mouvement en se frottant les mains, ce qui n’est pas forcément un geste barrière recommandé. Seul bémol : il est fort probable qu’à l’instar du Covid-19, la plupart de ces jouets soient fabriqués en Chine. Qu’on se rassure, le confinement ne devrait pas seulement favoriser les foulures du poignet. Selon toute vraisemblance, ces semaines de claustration forcée amèneront un pic de natalité d’ici Noël. On connaissait les baby-boomers et les « millenials », bienvenue aux « coronials » !