Alors que le printemps électoral n’avait pas encore commencé, Daniel Conversano bouclait en mars dernier Z0Z7 (Alba Leone). A la manière d’un Machiavel, tout juste sorti de prison et adressant à Laurent le Magnifique un livre de conseils pour garder le pouvoir, Daniel Conversano prodigue à Eric Zemmour quelques conseils et reproches pour préparer la prochaine fois, c’est-à-dire 2027, afin de convaincre au-delà du ghetto de la droite nationale déjà acquis à la cause.
Daniel Conversano, qui s’est fait connaître grâce à ses vidéos Youtube politiquement très incorrectes et qui a eu ses habitudes à la XVIIe chambre du Tribunal correctionnel de Paris (qui traite les affaires concernant la liberté de la presse) avant de s’exiler en Roumanie, fait un bien singulier conseiller en dédiabolisation. Dans la vision du monde de Conversano, il existe deux pôles antagonistes plus ou moins irréconciliables : la droite, qu’il connaît bien puisqu’il a passé quelques nuits à coller des affiches avec des militants FN ; la gauche, qu’il connait bien aussi, puisque, étudiant à la fac, il a passé des soirées avec ses camarades à « regarder des films de Jean-Luc Godard sans son, en écoutant de la musique électronique ». Surtout, Conversano divise la population en catégories raciales : principalement, les Blancs, les Noirs, les Arabes. Entre le déclin de la natalité chez les premiers et la percée migratoire des autres, Conversano voit une course contre la montre très serrée et redoute l’aboutissement total du Grand Remplacement. Si la population asiatique, « discrète », trouve encore grâce à ses yeux et semble épargnée
