Lancée en octobre 2019 dans le sillage du Grand débat national, la Convention citoyenne se voulait un modèle de « démocratie participative ». Pour une question aussi technique et complexe, elle en montre surtout les limites. Dans le domaine clé des transports, les propositions sont tout sauf innovantes. On les a vu fleurir depuis des décennies, dans le ferroviaire, le fluvial, le maritime, le routier, l’aérien… En vain.
Si les travaux de la Convention citoyenne sur le climat avaient pour objectif de tester la pertinence de la démocratie participative dans l’élaboration de politiques novatrices, leurs conclusions ont de quoi laisser le lecteur sur sa faim. Le projet, qui consistait à faire émerger des solutions pour réduire de 40% les émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à leur niveau de 1990, était fort ambitieux. A considérer le travail fourni, il fut traité avec sérieux et sincérité par les 150 membres de cette convention. Mais est-ce suffisant?
Déjà, au Grenelle de l’Environnement…
Par exemple, si l’on se concentre sur le volet «se déplacer» (l’une des thématiques avec «produire /travailler», «se nourrir», «se loger» et «consommer»), on retrouve parmi les préconisations nombre de celles qui ont déjà fleuri dans les multiples rapports sur le sujet depuis des décennies. Ou qui ont marqué les conclusions du Grenelle de l’Environnement de 2007. Ou qui ont déjà fait l’objet de débats nationaux sur la mobilité durable… Certaines de ces préconisations ont été suivies d’effets, d’autres pas. Or, en reprenant celles qui furent abandonnées sans se pencher sur les raisons qui ont empêché qu’elles aboutissent, les conclusions de la Convention…
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