Ce second déconfinement se déroulera en trois étapes…
Les allocutions se suivent et se ressemblent. Les mêmes questions après les mêmes restrictions. Quelle appréciation le président de la République allait-il nous donner ? Quelles libertés allions-nous recouvrer ?
Se faisant le défenseur de l’art de vivre à la française, Emmanuel Macron n’a tout de même pas hésité à laisser les restaurateurs – entendez « les pestiférés » – fermer leurs portes encore deux mois. C’est le « en même temps » macronien !
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Les restaurateurs peuvent pousser des cris d’orfraie, mais le peuple a un calendrier de sortie progressive du confinement. Trois dates : 28 novembre, 15 décembre et 20 janvier 2021.
Le 28 novembre, les petits commerces rouvriront (mais n’oubliez pas votre attestation !). Les promenades et activités physiques seront permises dans un rayon de 20 kilomètres pour trois heures.
Le 15 décembre, si la situation sanitaire le permet, le confinement sera à nouveau allégé. L’autorisation ne sera plus nécessaire pour se déplacer, mais un couvre-feu national de 21 heures à 7 heures sera instauré. Les salles de cinéma, les théâtres et les musées pourront rouvrir. Noël est sauvé, et papi et mamie pourront manger seuls dans la cuisine.
Enfin, le 20 janvier, il sera alors question d’ouvrir les restaurants et les salles de sport. Quant aux lycées, ils pourront être pleinement ouverts. Et le couvre-feu national sera levé.
Si Emmanuel Macron a dissipé les doutes et les craintes autour de l’éventualité d’une vaccination obligatoire, il est toujours étonnant de voir notre président de la République faire fi des spécificités locales. Dès la fin du premier confinement, le maître-mot était « adaptation ». Aujourd’hui, il n’est même plus évoqué. Une preuve de plus que le déconfinement de mai fut très mal préparé.
Elisabeth Lévy réagit à la dernière adresse du président français sur Sud Radio
« Encore cette folie réglementaire et son cortège d’absurdités »
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