Les compositeurs vivants sont les grands absents des programmations d’orchestres et d’opéras. Ces créateurs sont abandonnés, la politique culturelle préférant les illustres morts pour remplir les salles. Le compositeur et chef d’orchestre Laurent Couson tire la sonnette d’alarme.
Un requiem de Mozart, une symphonie de Beethoven, Carmen, Le Barbier de Séville, autant de valeurs sûres de la programmation pour remplir les salles de musique classique.
Les saisons offrent donc souvent en boucle les mêmes œuvres.
Quelle vision préside donc à cette politique culturelle qui ne permet pas aux créateurs nouveaux d’accéder au public ? Les compositeurs vivants, qui essayent de perpétuer l’écriture de partitions pour orchestre sont, de plus en plus, les grands absents des programmations des orchestres et des opéras. Si nos chers Mozart, Beethoven ou Verdi étaient vivants aujourd’hui, nous n’aurions pas le bonheur
