Conséquence inattendue de la crise des subprimes, Marx est de nouveau à la mode. C’est en tout cas ce qu’affirme Jörn Schütrumpf de la maison d’édition allemande Karl-Dietz Verlag. Sa version de Das Kapital s’est vendue à 1.500 exemplaires cette année, contre 500 en 2005. « Les lecteurs, a-t-il souligné, sont issus d’une jeune génération d’érudits qui a dû reconnaître que les promesses néo-libérales ne se sont pas réalisées », ce qui est quasiment un portrait-robot de l’ami Jérôme. Si elle rassurera les éditeurs en panne d’idées et de fonds propres (toutes les œuvres de Marx sont libres de droits depuis longtemps), cette nouvelle est néanmoins un coup dur pour les tenants d’une crise téléguidée par Israël, comme semblait le prouver la faillite de Lehman. A moins qu’il ne s’agisse d’une joint venture cosignée Mossad et Guépéou ?
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