Les macronistes nous l’assurent. Promis, le président ne sera plus arrogant et l’insécurité sera désormais combattue. On attend de voir…
Talleyrand (1754-1838), un connaisseur, considérait qu’en politique, le succès était plus difficile à gérer que l’échec. De prime abord cette pensée peut apparaître paradoxale tant quelques avantages semblent résulter de la victoire.
À commencer par celle-ci, une réélection qui est une première hors cohabitation. Ensuite, on sait ce qu’il ne faut plus faire et on est contraint, alors qu’on renâclait sous le premier mandat à tirer des conclusions décisives, de se débarrasser des ministres médiocres ou très peu accordés au casting politique. Enfin, pour qui n’a pas d’ambitions démesurées, une réélection autorise une sorte de continuation en roue libre, l’essentiel ayant été accompli, et il est gratifiant, pour certains, de substituer à l’action une attitude de « père de la patrie »
