Alors que l’ancien Premier ministre Manuel Valls évoque à la radio la possibilité d’une mise sous tutelle de Sciences-Po, la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau apparait très affaiblie après un véritable Munich de la pensée. La direction de l’école s’est engagée à suspendre les sanctions contre les étudiants bloqueurs, et à laisser le « comité Palestine » organiser une grande réunion jeudi.
L’entrisme palestinien à Sciences-Po n’est pas le problème : depuis les années soixante-dix, l’Éducation nationale et l’Université sont les terrains privilégiés de l’agitation subversive de la gauche. (J’ai eu, à cette époque, ma part d’éducation marxiste à la faculté de droit de Nantes). Mais cette politisation restait jusqu’alors une anomalie contournable. Elle devient préoccupante quand elle ne rencontre plus d’obstacles.
Un Munich de la pensée
C’est ce qui s’est
