Le Comité consultatif national d’éthique recommande aux gynécologues, urologues et autres proctologues de ne procéder à l’examen des parties intimes de leurs patients qu’en recueillant à chaque étape de la consultation le consentement de ces derniers.
Nous les Français, on est vraiment vernis. Dans toutes les circonstances, il y a une institution qui veille sur nous, une cellule d’aide psychologique pour recueillir nos doléances, un comité pour nous protéger contre les complications de l’existence – ce que dans la vraie vie, on appelle une mère.
La puissance publique répugne à montrer ses muscles mais adore cajoler et consoler. Des ingrats trouveraient cette instance maternante intrusive. Pas moi. Sans le Comité consultatif national d’éthique, je n’aurais jamais su que j’avais certainement été victime de violences gynécologiques. En vrai, j’en avais déjà entendu causer dans Le Monde, parce que c’est un sujet très sérieux, étudié par les sociologues, discuté dans les instances internationales. Et on ne parle pas
