Le collège Stanislas a été condamné par les médias et sermonné par l’inspection générale de l’Éducation pour une raison aussi simple que dérisoire: son instruction à l’ancienne. C’est pourtant ce modèle d’exigence, à l’opposé du progressisme égalitariste, qui défend le mieux nos fameuses valeurs républicaines.
Avec ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Stanislas », les Français ont récemment découvert, médusés, des faits étonnants : une école privée catholique donnant à ses élèves des cours de catéchèse en plus du programme de l’Education Nationale, des garçons jouant au football à la pause méridienne, une majorité de filles discutant entre elles pendant les récréations, un règlement intérieur bannissant le crop-top, exigeant que les cheveux (des filles) soient attachés, la barbe (des garçons) rasée de frais le matin ou bien encore que la tenue de sport soit tautologiquement réservée au cours d’éducation physique et sportive. Inattendu et préoccupant.
De surprise en surprise
Personne, en effet, n’aurait pu imaginer autant de fantaisie de la part d’un établissement privé sous-contrat. À la surprise générale, on a même appris que « Stan’ », fondé au début de l’Anthropocène
