Seuls la presse people et Valeurs actuelles s’inquiètent des menaces reçues par la journaliste de CNews.
Il est de bon ton de citer, avec un air profond, en soirée ou sur des plateaux de télévision une phrase faussement attribuée à Voltaire, « je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. » De mort, il est question, du moins de menace d’assassiner médiatiquement la journaliste Christine Kelly. Or, les confrères ne se pressent pas franchement au portail pour lui apporter leur soutien face à un message jouant lourdement sur les mots et dont l’auteur n’ignore certainement pas que leur destinataire vit sous protection policière, car menacée de mort depuis deux ans. Un message qui fait penser non seulement au sort de Samuel Paty, mais également à celui du journaliste américain Daniel Pearl décapité en 2002. Mais ce dont les grands médias ne parlent pas n’existe pas.
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