Elle n’est pas contente, Christiane Taubira. Ce sont les quatre journalistes de Libération qui le disent, la décrivant claquer son cahier et hésiter à quitter la salle après avoir répondu à une question qu’elle juge déplaisante. Il faut dire qu’ils exagèrent, nos confrères de Libé ! Demander à l’ex-garde des sceaux si par hasard, elle ne serait pas responsable -un tout petit peu- de l’image qu’elle a renvoyé dans les médias pendant près de quatre ans, c’est osé. Alors, elle plastronne, elle se compare à la femme violée qui serait responsable à cause de sa mini-jupe. Si on comprend bien la métaphore filée par notre twitteuse de luxe, les violeurs, c’est la droite et les journalistes du Figaro –ces malades, qu’elle ne peut pas guérir- et les complices qui regardent le viol sans rien faire, ce sont les autres médias, journalistes de Libération compris. On aurait aimé assister à cette scène d’interview. Voir la tête –amusée ? déconfite ?- des confrères, pendant que Christiane Taubira leur jouait son numéro, quelque part entre Feydeau et Caliméro.
Lisez la suite de l’article sur le blog de David Desgouilles.
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !