Accueil Culture La chaussure prend son pied aux Arts décoratifs!

La chaussure prend son pied aux Arts décoratifs!

La mode, la classe sociale ou le métier influent sur notre démarche


La chaussure prend son pied aux Arts décoratifs!
© Jean Tholance/ MAD Paris

Des petites filles chinoises aux rats de l’opéra, l’exposition « Marche et démarche: une histoire de la chaussure », au Musée des arts décoratifs de Paris, dévoile les effets de la mode, de la classe sociale, du métier sur la démarche, la déambulation et le squelette tout entier.


Brodequins, mocassins, escarpins, militaires ou mondaines… les chaussures nous portent, soustraient une part de notre anatomie aux regards des autres et, parfois, nous rehaussent à leurs yeux. Leur rôle est ambivalent ; nous avons adopté la station verticale, puis Narcisse, murmurant à notre oreille, nous conseilla de nous parer, de nous « emballer ». Les chaussures embellissent notre silhouette, elles nous contraignent aussi, nous blessent, nous déforment. Il arrive tantôt que nous appelions de nos vœux le martyre qu’elles nous infligent, et tantôt que nous le fassions subir à d’infortunées créatures.

Un talon dans le cœur

L’objet s’adapte à son environnement, à son usage : voici une sandale dont l’extrémité est légèrement relevée, afin de limiter l’invasion du sable. On s’étonnera du pied menu de la reine Marie-Antoinette : l’une de ses chaussures datant de 1792, ici exposée, mesure 21 centimètres dans sa longueur, soit la pointure d’un enfant de cinq ou six ans ! Les dames de qualité marchaient si peu que leurs pieds n’avaient nul


Article réservé aux abonnés
Pour lire la suite de cet article et accéder à l'intégralité de nos contenus
Formule numérique dès 3,80€
Déjà abonné(e)  ? Identifiez-vous

Février 2020 - Causeur #76

Article extrait du Magazine Causeur




Article précédent Constance Debré: une bad girl dans 9 m2
Article suivant Assemblée Nationale: 49°3 le matin !
Né à Paris, il n’est pas pressé d’y mourir, mais se livre tout de même à des repérages dans les cimetières (sa préférence va à Charonne). Feint souvent de comprendre, mais n’en tire aucune conclusion. Par ailleurs éditeur-paquageur, traducteur, auteur, amateur, élémenteur.

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Pour laisser un commentaire sur un article, nous vous invitons à créer un compte Disqus ci-dessous (bouton S'identifier) ou à vous connecter avec votre compte existant.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération