Sur France Inter le 16 juin, l’humoriste salariée du service public Charline Vanhoenacker a lu sa “lettre de motivation pour CNews”. Pour justifier cette missive, elle s’est appuyée sur une enquête du journal Libération affirmant que, sur un an, 36 % des invités de CNews ont été des représentants « d’extrême-droite. »
Charline Vanhoenacker veut, dit-elle en riant, aider CNews à améliorer ce score, d’où cette fameuse lettre de motivation. Passons rapidement sur l’absence évidente d’un quelconque humour de cette chroniqueuse qui ne fait glousser que ses collègues, surtout lorsqu’elle révèle vouloir se faire embaucher par CNews pour réaliser son rêve : se faire maltraiter en direct par…Élisabeth Lévy. Et confirmons le proverbe biblique : « On voit la paille dans l’œil de son voisin mais pas la poutre dans le sien. »
Les fact-checkers repartent à la chasse aux « fachos »
L’enquête en question est très intéressante. Le titre de présentation est doublé, en gras, sur la page du DataMatin de Libération, on ne peut pas le rater : « 36 % de invités politiques de CNews sont d’extrême-droite. » La ligne correspondant à cette assertion est bien visible en haut d’un tableau coloré. Il aurait été honnête
