Sauf ultime rebondissement concernant une éventuelle « irrecevabilité financière », l’Assemblée nationale devrait se pencher le 8 juin sur une proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites déposée par le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT). Portée par Charles de Courson, elle donne des sueurs froides à la macronie, qui tente évidemment d’empêcher le débat de reprendre.
Qui est Charles de Courson, ce député qui déclarait ce weekend, sur France 3, que « [son] ambition est de mettre fin à ce déni de démocratie » ? Si elle était votée par une majorité de députés, sa proposition de loi pourrait faire tomber le gouvernement impopulaire de la Première ministre Elisabeth Borne ! Cela reste peu probable, disons-le tout de suite.
Jugée par la population, les principaux syndicats et par une majorité de députés présents à l’Assemblée nationale comme étant injuste, inutile et impopulaire, la loi de réforme des retraites, qui prévoit de reculer l’âge de la retraite à 64 ans, a cristallisé le débat politique en France. L’entêtement du gouvernement de la Première ministre Elisabeth Borne, à ignorer une vox populi en colère, a jeté des centaines de milliers de Français dans la rue durant plusieurs semaines. Accompagnées de violences régulières orchestrées par
