Ouf on est rassuré, alors qu’on avait craint le pire pour notre programme télé de samedi, la Principauté vient de publier le communiqué suivant : « A quelques jours des cérémonies du mariage de S.A.S. le Prince Albert avec Mlle Charlène Wittstock, le Palais princier dément formellement les allégations mensongères parues ce matin sur le site lexpress.fr, ces rumeurs n’ont pour but que de nuire gravement à l’image du Souverain, par conséquence à celle de Mlle Wittstock, et portent un préjudice grave à cet événement heureux ».
Pour ceux qui n’auraient pas suivi le feuilleton, il faut dire que nos confrères de l’Express n’y étaient pas allés de main morte. D’après eux, Charlène aurait tout simplement tenté de fuguer il y a une semaine, et de s’embarquer pour un aller sans retour vers son Afrique du sud natale, avant d’être interceptée par la police française à l’aéroport de Nice, comme un vulgaire DSK. Ce qui est déjà rigolo, mais le meilleur est à venir.
Car d’après nos confrères, cette tentative d’évasion a été provoquée par une mystérieuse révélation : « Qu’a donc appris la jeune femme pour décider de quitter aussi précipitamment Monaco et de tirer un trait sur ce mariage ? Liaison amoureuse ? Plus encore ? Toute la presse people est sur les dents depuis quelques jours, et un journal dispose de tous les éléments d’une histoire qui risque d’ébranler une nouvelle fois la Principauté ».
On reste pantois à la lecture de ce « Plus encore » qui sonne indubitablement comme un « Pire encore ».
Mais on s’énerve pour rien, là. Stéphane Bern, qui commentera le mariage en direct sur le service public (s’il a bien lieu) a déclaré qu’il n’y avait pas d’affaire ce matin dans Le Parisien, avant de conclure assez peu confraternellement : « C’était trop parfait. J’étais certain qu’une boule puante se préparait. (…) Cette volonté de salir la famille princière est dégueulasse ! Cette famille a connu tellement de malheurs… Qu’on leur foute la paix ! ».
Christophe Barbier, lanceur de boules puantes ? On a du mal à y croire. D’un autre côté, on m’aurait dit que Stéphane Bern allait s’exprimer publiquement comme une harenguière sous méthamphétamine , j’y aurais pas cru non plus…
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