Agacée par les critiques de ses sujets qui brocardent systématiquement le champagne forcément français servi à Buckingham jusque sur le menu du mariage de son petit-fils, Elizabeth II a décidé d’appliquer la devise, pourtant américaine, My country, right or wrong.
En faisant planter 16 000 ceps de Chardonnay, pinot Meunier et pinot noir dans le parc de son château de Windsor, la reine servira désormais son propre nectar, estampillé 100% britannique.
Quand on sait que le seul moyen de ne pas trop s’ennuyer lors d’un dîner officiel à Buckingham et de supporter le protocole lourdingue était de s’alcooliser méthodiquement avec une des meilleures caves d’Europe, cette décision risque de rendre les dîners officiels proprement insupportables.
On doute en effet que le futur Windsor brut, demi-brut ou doux, même en tenant compte du réchauffement climatique ait quelque chose de commun avec le merveilleux Drappier dont le Général de Gaulle faisait son ordinaire élyséen.
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