Alors qu’il pouvait encore en début de semaine espérer concourir pour la Coupe du Monde avec le XV de France et disputer une demi-finale de Top 14 (puis, éventuellement une finale) avec le Racing-Métro, Sébastien Chabal ne fera rien de tout cela.
Ce mercredi, L’entraîneur Marc Lièvremont l’a tout d’abord mis à l’écart de l’équipe nationale, ce qui n’était pas une surprise au vu de ses performances dans le dernier Tournoi des VI nations. Mais surtout, il a été suspendu pour soixante jours par la commission de discipline de la Ligue Nationale de Rugby. Et là, ça se corse
Car ce qu’on reproche à Chabal, ce ne sont pas des mauvais gestes sur le terrain, ni même d’avoir sniffé de la poudre de perlimpinpin dans une troisième mi-temps. C’est d’avoir accusé dans son livre les arbitres de favoriser le club de Castres, c’est-à-dire, celui de l’actuel président de la Ligue Nationale de Rugby.
Honnêtement, en spectateur plus qu’intermittent, je n’ai pas d’opinion sur le bien-fondé des accusations de Chabal. Elles sont peut-être exagérées, infondées voire diffamatoires.
En revanche, j’ai une opinion, sur une institution, sportive ou autre, qui pense qu’on peut à la fois être juge et partie, ou plaignant et bourreau : son arbitrage et donc ses décisions sont forcément … (ici , cher lecteur, tu ajouteras une grossièreté de ton choix, je te fais confiance)
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