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Ceux qui murmurent à l’oreille de Trump

Le casting de l'administration Trump, deuxième partie


Ceux qui murmurent à l’oreille de Trump
Tulsi Gabbard, nommée par le président Donald Trump au poste de Directrice du renseignement national, témoigne lors de son audience de confirmation devant la Commission sénatoriale du renseignement dans le bâtiment Dirksen, Washington DC, le jeudi 30 janvier 2025. © Tom Williams/CQ-Roll Call/Sipa USA/SIPA

On savait que Donald Trump voulait que son retour à la Maison Blanche déclenche une véritable révolution gouvernementale. Qui sont les personnalités dont il s’entoure pour arriver à ses fins ? Gerald Olivier, grand spécialiste des États-Unis, passe en revue les différentes nominations du président. Deuxième partie : le « bureau exécutif » de Trump, constitué de ses plus proches conseillers.


>>Relire la première partie, Les Hommes – et Femmes – du président<<

Au contraire de ce que l’on avait observé lors de son premier mandat, Donald Trump s’est, cette fois, entouré de personnalités proches de lui : des gens qui partagent sa vision d’une « Amérique en tête » («America First ») et dont il peut attendre qu’ils lui soient dévoués et fidèles. La loyauté et une vision partagée du travail à accomplir ont été ses critères de choix fondamentaux. Cela est particulièrement vrai pour les membres de son bureau exécutif. Il s’agit de ses plus proches conseillers, en politique étrangère, en matière économique, et pour diriger les multiples agences fédérales chargées d’appliquer les diverses règlementations.

Sécurité et renseignement

Comme Conseiller à la sécurité nationale, Trump a désigné Mike Waltz, un ancien Béret vert de 51 ans, devenu élu de Floride qui s’est fait un nom au Congrès par son intransigeance vis-à-vis de la Chine. Ce choix illustre à la fois les priorités de Donald Trump et son réalisme. Pour lui, la Chine constitue la principale menace à l’hégémonie américaine et donc à la sécurité nationale des États-Unis. La bataille pour le leadership global au XXIe siècle se joue entre Washington et Pékin et, selon Trump, les administrations américaines récentes n’ont pas correctement évalué cette menace ni suffisamment contré l’attitude de plus en plus hégémonique de la Chine. Pour rappel, Joe Biden avait identifié les « terroristes de l’intérieur » (c’est-à-dire les supporters de Donald Trump) comme première menace contre les États-Unis tandis que Barack Obama pensait que cette place revenait au… réchauffement climatique (sérieusement).

Comme directeur de la CIA, Trump a choisi John Ratcliffe, qui avait été son DNI (Director of National intelligence) de 2020 à 2021 (poste qui sera occupé par Tulsi Gabbard dans sa nouvelle administration). Ratcliffe est un ancien représentant du Texas au Congrès et un allié historique de Donald Trump. Il fut l’un des premiers à dénoncer les accusations de collusion avec la Russie comme une affabulation montée par les démocrates avec la complicité des services de renseignement, pour nuire à la campagne de Donald Trump puis faire dérailler sa présidence. Ratcliffe dénonça aussi comme de la désinformation la fameuse lettre des experts du renseignement d’octobre 2020, niant l’existence de l’ordinateur d’Hunter Biden, le notoire «laptop from Hell». 

Il faut s’attendre à un grand nettoyage au sein de l’agence de Langley, et à une réorientation du renseignement. Depuis que Ratcliffe a été confirmé, la CIA a officiellement indiqué que la thèse d’un virus fabriqué et échappé du laboratoire de Wuhan en Chine était la plus vraisemblable quant à l’origine du Covid-19. A l’inverse de la thèse officielle reprise par tous les médias bien-pensants d’un virus accidentellement transmis à l’homme par une chauve-souris et un pangolin… Selon la CIA, la thèse de la fuite d’un laboratoire chinois n’est donc ni du complotisme, ni de la désinformation, mais bien la réalité. Si complot il y a eu, il est venu de la Chine et de tous les fonctionnaires et journalistes, y compris au sein de l’administration Biden, ayant défendu et propagé cette thèse officielle pour dissimuler la vérité.

A la direction du renseignement (DNI) Donald Trump a nommé Tulsi Gabbard, une transfuge du parti démocrate de 43 ans qui fut représentante de Hawaï et candidat démocrate à la Maison Blanche en 2020. Gabbard est une ancienne combattante avec le grade de lieutenant colonel. Elle a débuté sa carrière au sein de la Garde nationale d’Hawaï et a été déployée à deux reprises en Irak. Ce qui ne l’a pas empêchée de toujours opposer cet engagement des États-Unis, tout comme ceux en Afghanistan et en Syrie. Gabbard est une « non-interventionniste » ralliée au slogan  « America First ». 

Elle a dénoncé le « complexe militaro-industriel », le lobby des « faucons » à Washington, et le parti pris anti-conservateur des services de renseignements. L’été 2024,  en pleine campagne présidentielle, elle s’est retrouvée placée sur une liste secrète de personnalités présentant « un risque terroriste » par l’administration de la sécurité aérienne (Transport Security Administration, TSA) ! Il s’agissait d’un programme secret appelé « Quiet Skies » (Ciels tranquilles) ciblant des individus suspects… La TSA a juré qu’il s’agissait d’une erreur regrettable et a blâmé l’algorithme de son application. Mme Gabbard a dénoncé un harcèlement délibéré, notant que son nom était apparu sur la liste juste après qu’elle ait critiqué le choix de Kamala Harris, comme candidate démocrate à la place du défaillant Joe Biden… Pour Tulsi Gabbard, il ne fait aucun doute qu’il s’agissait en fait d’une tentative d’intimidation de l’administration au pouvoir…

Des agences nationales et supranationales dans le collimateur

Donald Trump a confié le poste d’ambassadeur à l’ONU à Elise Stefanik, représentante de New York passée par l’université d’Harvard, et vouée à la cause d’America First. Stefanik appartient à cette nouvelle garde républicaine, jeune, enthousiaste et brillante, qui a trouvé en Trump un leader fier et sans concession. Agée de 40 ans aujourd’hui, elle fut en 2014 la plus jeune femme de l’histoire à être élue au Congrès. A l’ONU sa mission sera de rappeler aux tenants d’un « gouvernement mondial » qu’il faut avoir les moyens de ses prétentions si on veut s’asseoir à la table des grands… En clair, les États-Unis entendent être respectés au sein de cette enceinte dont ils financent un tiers du budget. Cela signifie qu’à défaut d’être écoutés, les États-Unis cesseront de financer les dizaines d’agences qui, sous couvert d’aide humanitaire, entretiennent l’anti-américanisme dans le monde. 

D’ailleurs parmi les premiers décrets signés par Donald Trump depuis le 20 janvier, l’un concernait la sortie des États-Unis de l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, que Trump avait déjà quittée en 2018, mais à laquelle l’administration Biden avait réadhéré… La participation des États-Unis à l’UNESCO et à l’UNRWA (aide aux réfugiés palestiniens) a également été suspendue sine die

L’immigration clandestine fut un sujet majeur de la campagne présidentielle, et Donald Trump a promis non seulement de stopper le flot des entrées de clandestins, mais aussi de renvoyer chez eux ceux qui sont entrés illégalement au cours des quatre années écoulées, grâce à la mise en place du plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine.

A lire aussi dans le magazine, John Gizzi: La ruée vers l’âge d’or

Pour effectuer cette double tâche, Trump a nommé un nouveau « tsar de la frontière » (Border Tsar), en la personne de Tom Homan, un homme de 63 ans à la carrure de catcheur. Homan a aussi un franc parler et un aplomb qui ont plu au président. Il fut le directeur de ICE (Immigration & Customs Enforcement) de 2017 à 2018, l’agence en charge de la sécurité des frontières. Chargé de mener à bien les expulsions d’immigrants clandestins promises par Donald Trump, il s’est mis au travail dès le 21 janvier avec près d’un millier de ressortissants étrangers rapatriés dans leur pays d’origine, principalement des pays d’Amérique latine, chaque jour depuis. Trump a fixé un objectif de mille cinq cents personnes par jour. Ce chiffre est en fait modeste. Sous la présidence de Barack Obama, 2,5 millions de clandestins avaient été expulsés entre 2009 et 2015 soit près de mille par jour. L’objectif de Donald Trump est supérieur de 50% à celui d’Obama mais, à supposer qu’il soit atteint, cela ne représentera que 2,2 millions d’expulsions au bout de quatre ans… Alors que ce sont près de dix millions de clandestins qui sont entrés sous l’administration Biden.

Pour reprendre le FBI, dont le directeur Christopher Wray a démissionné, Donald Trump a sélectionné Kash Patel, un avocat d’origine indienne. Né à New York en 1980, de parents ayant immigré aux États-Unis depuis le Gujarat indien, via l’Ouganda, Kashyap Pramod Vinod Patel est devenu avocat puis procureur. Engagé comme conseiller juridique par le président de la Commission du Renseignement de la Chambre il a, le premier,  pointé du doigt les abus et erreurs commis par les agents du FBI pour obtenir des mandats de surveillance téléphonique contre Donald Trump et les membres de son entourage pendant la campagne présidentielle de 2016. Cela lui a valu la haine durable des démocrates et des dirigeants du FBI, ainsi que d’être catalogué comme un dangereux adepte de théories complotistes par les médias. A ceci près que les événements et les enquêtes ont démontré que tout ce que Patel avait dénoncé était vrai ! Le complot existait bien et le FBI en était le cœur… Autant dire que sa nomination a provoqué une onde de choc dans l’agence et au sein de l’ensemble de la bureaucratie washingtonienne. Ce que Trump appelle l’État profond. 

Si la nomination de Kash Patel est confirmée par le Sénat, ce que les Républicains sont en mesure d’obtenir puisqu’ils détiennent la majorité au sein de ce cénacle, son arrivée au FBI signifiera le début d’un nettoyage profond de l’agence pour en éliminer tous les idéologues et tous les agents qui ont outrepassé leur fonction et leur pouvoir au cours des dix dernières années, pour nuire au 45e président en particulier, à ses supporters et aux conservateurs en général. Cette bataille juridique sera épique. Les fonctionnaires du FBI sont en général passés par des études de droit et savent utiliser les tribunaux. De son issue dépend la confiance des Américains dans la justice et dans leur gouvernement.

Les affaires sont les affaires – et pas l’environnement

A l’EPA (agence pour la protection de l’environnement) Trump a désigné Lee Zeldin, ancien représentant républicain de New York et candidat malheureux au poste de gouverneur en 2022. Agé de 45 ans Zeldin est avocat, il est passé par l’armée et a été déployé en Irak avant de s’engager en politique. Derrière « l’environnement », pointent les sujets controversés du climat et de l’énergie. Après des années de règlementations restrictives au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, Trump a indiqué son souhait de libérer le marché de l’énergie et de purger les idéologues du climat qui noyautent l’administration américaine depuis des décennies. Donald Trump a déjà sorti les États-Unis du vieil accord de Paris. Et ce pour la deuxième fois. La tâche de Zeldin sera d’annuler toutes les autres règlementations propres aux États-Unis. Cela présage de nombreuses batailles juridiques avec le puissant lobby de l’environnement et ses centaines d’associations locales.

Aux petites et moyennes entreprises (Small Business Administration), Trump a désigné Kelly Loeffler. C’est une femme d’affaires de 54 ans, qui a occupé brièvement le siège de sénateur de Géorgie. Sa loyauté à Trump est incontestable. Elle l’a notamment soutenu en 2020 lorsqu’il a dénoncé des fraudes et un résultat truqué dans cet État du sud des États-Unis. Son nouveau job est essentiel. « Small business » aux Etats-Unis désigne une entreprise de moins de cinq cents salariés. Il y en a plus de cinq millions à travers le pays. C’est le poumon économique des États-Unis. Six Américains sur dix travaillent pour un « small business ». Durant le premier mandat de Donald Trump, plus de quinze millions d’emplois avaient été créés par des PME. Cette fois Trump compte sur ses baisses de charges sur les salaires et sur ses dérèglementations pour favoriser l’innovation, les créations d’entreprises et donc les créations d’emplois. 

Comme directeur du Budget (Director of the Office of Management and Budget, ou OMB), Trump a nommé Russ Vought qui avait déjà occupé le poste durant son premier mandat. Vought est un avocat de 48 ans spécialisé dans les questions de gestion avec plus de vingt ans d’expérience auprès des élus républicains du Congrès. C’est un fervent chrétien proche de la Heritage Foundation, un club de pensée conservateur de Washington. Vought a participé à l’élaboration du fameux « Project 2025 » que les Démocrates ont tenté d’ériger en épouvantail durant la campagne présidentielle. Sans succès. Au OMB, Vought aura pour mission de réduire le déficit abyssal laissé par l’administration Biden : pour les seuls trois derniers mois de 2024 (octobre à décembre), le déficit budgétaire à dépassé 700 milliards de dollars, soit deux mille huit cents milliards en rythme annuel, équivalent à un déficit de 45% ! Du jamais vu même pendant la Seconde Guerre mondiale…

Corps diplomatique ?

Parmi les ambassadeurs, plusieurs noms ressortent :

Ambassadeur en France : Charles Kushner, l’homme par qui le scandale est arrivé… Charles Kushner est un milliardaire new-yorkais qui a fait fortune dans l’immobilier, comme Trump et presqu’en même temps que lui. C’est aussi le père du gendre de Donald Trump, Jared Kushner qui a épousé Ivanka Trump, la fille de Trump avec sa première épouse Ivana, en 2009. Mais Charles Kushner est surtout connu aux États-Unis pour avoir été condamné à deux ans de prison pour fraude fiscale et tentative d’extorsion avec intimidation… Trump lui a accordé sa grâce présidentielle en décembre 2020, à la veille de quitter la Maison Blanche. Depuis, Charles Kushner a contribué près d’un milliard de dollars à un « PAC » proche de Trump, ce qui lui vaut cette récompense aujourd’hui. Pour précision, les postes d’ambassadeur sont régulièrement attribués aux plus gros contributeurs financiers du président élu. Il n’y a pas de filière diplomatique aux États-Unis…

Ambassadeur auprès de l’OTAN : Matthew Whitaker. Whitaker fut brièvement garde des sceaux durant le premier mandat de Trump. Il est plus connu comme spécialiste des questions juridiques que des relations internationales. Mais c’est surtout un dévoué et loyal supporter de Donald Trump. Son rôle sera de « renforcer les liens entre les États-Unis et l’OTAN », selon les termes de Trump lui-même, en se faisant le relais des exigences de son patron, notamment en ce qui concerne les obligations contractuelles des alliés de consacrer au moins 2% (et peut-être même 5%) de leur budget à la défense.

Ambassadeur en Israël : Mike Huckabee. Ancien gouverneur de l’Arkansas, et candidat à la nomination républicaine, M. Huckabee est un chrétien évangélique, et à ses heures joueur de guitare basse, avec une sensibilité particulière pour le peuple juif et sa destinée. Il sera là pour garantir qu’il n’y aura pas l’épaisseur d’une feuille de papier entre Washington et Jérusalem.

Emissaire au Proche Orient, Steve Witkoff. Wittkof est déjà connu car c’est lui qui a négocié le récent accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, permettant la libération de quelques otages israéliens contre des centaines de prisonniers palestiniens. Cet accord fut un succès pour Donald Trump, qui, à l’aube de sa réélection, avait promis « l’enfer » si les otages n’étaient pas libérés avant sa prise de fonction, et qui a ainsi pu prêter serment déjà auréolé d’un succès sur la scène internationale. Mais cet accord fut approuvé du bout des lèvres par Israël qui le jugeait trop favorable au Hamas et surtout contraire à ses deux autres objectifs : anéantir totalement le Hamas et démilitariser Gaza. Pour obtenir le consentement du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, Witkoff dut bousculer les choses et apporter des assurances. Il n’hésita pas à déranger Netanyahu un samedi, jour de sabbat, durant lequel les juifs pratiquant ne travaillent pas. Et il promit à Netanyahu d’être le premier dignitaire étranger reçu par Trump à la Maison Blanche. Cette visite vient d’avoir lieu et a permis de conforter le statut d’Israël comme premier allié des États-Unis. Toutefois la tâche reste longue car Donald Trump ne veut pas d’un simple cessez-le-feu avec le Hamas, il ambitionne une paix générale au Proche Orient. Cela passe par au moins une reconnaissance d’Israël par l’Arabie Saoudite et la relocalisation de la population de Gaza, ailleurs au Proche-Orient. Ce succès et cette ambition confortent la propension de Donald Trump à désigner des personnalités hors normes pour certaines tâches. Witkoff n’a aucune expérience diplomatique. C’est un milliardaire de l’immobilier de 67 ans qui a fait fortune à New York. Comme Trump. Il est israélite et à l’évidence sait négocier. Sa mission ne fait que commencer.

Emissaire auprès de la Russie et de l’Ukraine, Keith Kellogg Jr. Autre défi, mettre fin au conflit en Ukraine. Trump avait assuré imposer la paix en « un jour ». Il est revenu sur cette promesse avant même son investiture devant la complexité de la tâche. Pour mener cette négociation à bien, Donald Trump a choisi le général en retraite Keith Kellog, qui fut le conseiller sécurité du vice-président Pence entre 2017 et 2021. Kellogg est un lieutenant-général en retraite qui a participé à tous les conflits américains des dernières décennies. Né en 1944, il a été déployé au Vietnam, a participé à l’opération « Just Cause » au Panama en 1989, à « Desert Storm » en 1991 et à l’invasion de l’Irak en 2003. Après son départ à la retraite, M. Kellogg s’est converti dans le conseil auprès d’hommes politiques. Il estime un accord de paix en Ukraine possible en cent jours. Si la Russie s’engage dans cette voie. Volodymir Zelensky lui, n’a pas le choix. La poursuite de l’assistance américaine a été contingenté par Trump à sa poursuite d’un armistice ainsi qu’à la tenue d’élections en Ukraine en 2025. Par contre, Trump a aussi promis à l’Ukraine une aide militaire décuplée si Poutine refusait de venir à la table des négociations…

Cet article a tout d’abord été mis en ligne sur le blog de Gérald Olivier


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est un journaliste franco-américain, éditeur du blog "France-Amérique, le blog de Gérald Olivier" et auteur en 2013 de "Kennedy le Temps de l'Amérique" aux éditions Jean Picollec

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