Policier n’est pas un métier facile. Il faut subir la guerre des polices, les estafettes vieillissantes qui ne font pas rêver les femmes, et l’alcoolisme chronique de son commissaire divisionnaire. Il faut aussi subir la population. Ainsi, nous apprennent nos confrères du Populaire du Centre… « Dimanche vers 4 h 30 du matin, de passage place Blanqui à Limoges, les policiers ont interpellé un homme de 38 ans qui commençait à débiter à la hache un poteau en bois d’éclairage public. Il a expliqué avoir voulu récupérer du bois pour se chauffer. » Fortement alcoolisé, l’aventurier a été placé en dégrisement. Il sera convoqué ultérieurement. Les services de la mairie de Limoges ont déposé une plainte. C’est la crise.
Hors des frontières de l’hexagone, la situation n’est pas plus brillante, loin de là. En Croatie on savait depuis longtemps que « qui vole un œuf vole un bœuf ». On sait désormais que « qui vole un bœuf vole un pont ». En effet, l’AFP nous apprenait il y a quelques semaines le cas du vol pur et simple d’un… pont : « Après des plaques d’égout et des gouttières, un trafiquant de ferraille bosnien de Brcko (nord-est) a volé un pont de fer pour revendre le métal sur le marché illégal. » Un pont qui, d’ailleurs, avait été construit par des habitants de la localité, avec d’anciens rails de chemin de fer mis au rebut…
Et comme on ne cesse de nous rabâcher qu’en période de crise, le bon citoyen aura à cœur de recycler…
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