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Ces hommes qui ont recours à la contraception : escapade au planning familial

Le saviez-vous ? Vous payez la propagande progressiste


Ces hommes qui ont recours à la contraception : escapade au planning familial
Affiche du Planning familial. © Twitter de Laurence Trochu

Il arrive parfois qu’on se trouve bête. Passé les trente ans, peu de choses peuvent encore nous surprendre. La vie décide pourtant de vous montrer que vous ne savez rien quand vous croyez tout maîtriser. Ainsi, la Fédération des Centres de Planning familial des FPS s’est donnée pour tâche de nous rééduquer et de nous instruire, ignorants que nous sommes des nouvelles découvertes majeures dans le domaine fécond des sciences naturelles.


Dans une nouvelle campagne publicitaire digne des plus grandes heures du lyssenkisme, la fédération des Centres de Planning familial nous apprend, à l’aide d’une petite goutte de sang stylisée portant un tee-shirt montrant qu’elle n’est ni mâle ni femelle, qu’il ne faut plus « genrer les règles ».

Le texte, rédigé pour des enfants, car notre époque ne fait plus d’adultes, les grandes personnes ne sachant pas gérer les nombreuses émotions et stimulus de la modernité qui les assaillent au quotidien, nous indique sur un ton moqueur : « C’est quoi cette idée de lier le fait d’avoir des règles avec le fait d’être une femme ? ». Bah oui, quelle est cette drôle d’idée voulant que les femmes et elles seules aient le déplaisir de souffrir du cycle menstruel ? Ne pourrions-nous point, nous les hommes, les alléger un peu de ce fardeau en nous munissant de tampons ou en prenant la pilule ? Las, cela ne nous est pas possible, notre sexe biologique nous interdisant d’avoir des règles.

Dans un autre dessin présentant une femme à barbe blanche et son mari d’origine africaine enceint-e de 8 mois, le planning familial nous invite à comprendre que les hommes peuvent enfanter et accoucher. L’homme est une femme comme les autres, du moins pour les cas psychiatriques qui ont pris la direction du planning familial que… nos impôts payent. Car, oui, nous finançons cela à la sueur de nos fronts. Nos collectivités locales donnent de l’argent, mais le nôtre car tout ce qu’a l’Etat vient de nous, à des gens qui nous expliquent que les sexes biologiques n’existent pas. Ces négationnistes, c’est ainsi qu’il convient de les nommer, ont décidé que la réalité était un leurre, à l’image du Maya des religions indiennes – qui, précisons, est une erreur naturelle préservant l’équilibre du monde.

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Les simples d’esprit comme nous se laissent berner par l’illusion de la dualité dans l’univers phénoménal, et, en un sens, nos apprentis sorciers aussi puisqu’ils ne veulent rien d’autre que correspondre à la norme de l’autre sexe. Les enfants disent parfois être ce qu’ils ne sont pas : « Regarde papa, je suis un ninja ». Reste qu’eux ont au moins la décence de comprendre qu’ils jouent, qu’ils ne sont pas de vrais pompiers ou de vrais chevaliers. Nos transgenres le savent peut-être aussi, mais ils aimeraient que nous pensions le contraire. Qu’il y ait toujours eu des personnes ayant « la conviction sinon le sentiment irrépressible d’appartenir au genre opposé à celui qui est le leur », pour citer un célèbre arrêt de la CEDH relatif au changement d’État civil, est un fait que l’Histoire la plus antique ne saurait contester.

Le grand médecin grec Galien le reconnaîtrait lui-même. Les adorateurs de la déesse Cybèle ne l’honoraient-ils pas en se castrant et en revêtant des habits de femmes ? Elagabale, cet éphèbe syrien du moyen-empire, aimait lui aussi se travestir. Mais l’exception n’a jamais été la norme. Nul alors n’aurait prétendu pouvoir procréer, participer à des jeux sportifs contre de véritables femmes, ou s’amuser à jouer au cycle menstruel. Pourquoi le Planning Familial a-t-il besoin de faire étalage d’une communication si provocante, si bête ? Des féministes de la première heure telle que Marguerite Stern et Dora Moutot, qualifiées de « terfs » et menacées physiquement par ces hommes se prétendant femmes, le disent clairement : seule une femme peut porter et donner la vie. C’est tout bêtement un fait de la nature.

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Notre époque semble vouloir consacrer toutes les envies personnelles, les sacraliser comme autant d’émotions vertueuses. Comme JK Rowling l’a dit à ses détracteurs transgenres, même la magie la plus habile ne pourra pas transformer un homme en femme et réciproquement. Tout cela est d’ailleurs extrêmement dangereux, des jeunes gens cédant à cette mode et finissant mutilés à vie à l’image d’Olly Plum, ancienne actrice pornographique qui fut un temps la compagne du blogueur Usul. Dans un témoignage touchant, elle narre comment elle a fini par vouloir se faire ôter les seins afin d’être un homme. Alors dysmorphophobique, elle regrette désormais grandement ce geste. Voilà un domaine qui serait véritablement du ressort d’un planning familial pensé comme un service public plutôt qu’une officine de propagande du pire des facs de sociologie étatsunienne.



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Gabriel Robin est journaliste rédacteur en chef des pages société de L'Incorrect et essayiste ("Le Non Du Peuple", éditions du Cerf 2019). Il a été collaborateur politique

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