Aux États-Unis, l’effrayant et très sectaire business de deux rapaces «antiracistes»: Saira Rao et Regina Jackson
Nous sommes à Denver, dans le Colorado, en 2020. Autour d’un dîner organisé par l’une d’entre elles, huit femmes blanches débattent devant un plat de pâtes à la carbonara. Le débat est animé par Regina Jackson, qui est noire, et Saira Rao, qui se définit comme une « Indienne américaine ». Ces deux activistes antiracistes ont créé « Race to Dinner », des dîners organisés pour que les femmes blanches américaines reconnaissent leur racisme. Sur la table, au milieu des assiettes, des verres et des bougies, le livre de Robin DiAngelo intitulé White fragility trône [1]. Les visages sont sombres, l’ambiance est lourde, on n’est pas là pour rigoler. Ces femmes blanches vont devoir, chacune leur tour, répondre à la première question de Regina Jackson et Saira Rao : « Qu’avez-vous fait de raciste récemment ? »
Les hommes blancs, une cause perdue
« Récemment, je me suis promenée en voiture, j’ai vu une personne noire et j’ai eu l’impression qu’elle n’avait pas de bonnes intentions. Immédiatement après, je me suis dit : “C’est pas bon ! C’est un humain qui vit sa vie. Pourquoi est-ce que je pense comme ça ?” », avoue, honteuse, une des convives, concrétisant ainsi la théorie de DiAngelo
