En traitant de « fachos » ceux qui ne pensent pas comme eux, les bien-pensants légitiment la marginalisation des intellos réfractaires au progressisme. Un totalitarisme idéologique que dénonce Éric Naulleau.
Causeur. Vos prises de position vous pénalisent-elles dans votre carrière ?
Éric Naulleau. Mon dernier livre consacré à Sandrine Rousseau est un bon exemple pour vous répondre. La Faute à Rousseau n’a pas obtenu un mot, une ligne, serait-ce pour le critiquer vertement, dans un média de gauche ; aucune invitation sur une chaîne publique, hormis Léa Salamé – dans une émission où j’étais invité pour commenter l’actualité. Il y a une omerta contre les gens de gauche antiwokistes, cela vous vaut marginalisation, ostracisme et la mort sans phrase. Il est ainsi hors de question que j’anime ou que je participe comme chroniqueur à une émission
