L’écolo Cécile Duflot dit se reconnaitre catholique dans l’Église du pape François. Grace à lui, elle a renoué avec la foi
Sur le chemin qui la menait à Damas, l’ancienne ministre de l’Écologie de François Hollande croisa un homme d’aspect bienveillant. Il était vêtu d’une robe de bure issue de l’agriculture biologique. Et sur sa tenue vierge de tout OGM Monsanto il y avait ces mots touchants: « sauvons la planète ».
Subjuguée elle lui adressa la parole: « comment t’appelles-tu ? ». « François ». « Et toi ? » lui demanda le Souverain Pontife. « Cécile ». « Ma fille rejoins-moi » lui dit alors le saint homme. Cécile Duflot n’hésita pas un seul instant. Elle a confié les raisons de son retour à la foi à La Croix, journal de moins en moins catholique et de plus en plus vert.
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« Dans mon enfance j’ai été élevée dans la foi catholique. Puis j’ai tenu cette foi à distance ». On la comprend: avant François il y avait au Vatican un affreux pollueur du nom de Benoit XVI qui dégageait de fortes quantités de CO2. Cécile Duflot attendit patiemment qu’il prenne sa retraite.
Enfin vint François. Et Cécile la catholique ne dissimula rien de son bonheur. « C’est un écologiste du Sud » déclara-t-elle. « Je me reconnais catholique dans l’Église du pape François » ajouta-t-elle émue.
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C’est son encyclique sur la planète qui l’a convaincue d’embrasser à nouveau le catholicisme. D’ailleurs, a précisé la nouvelle born again, son enfance lui a apporté de solides bases. « J’étais d’une famille catholique ouverte sur le monde et mélangée ». Mélangée ? Sans doute un homme et une femme, ce qui pour la féministe Cécile Duflot est d’une affligeante banalité. Illuminée par la personne de François, Cécile Duflot le suivit au Vatican. Là-bas elle se plongea dans un bain d’eau bénite, la seule qui soit garantie pure. Et pour honorer sa présence, le Saint-Père transforma la Place Saint-Pierre en espace vert.
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