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Ce chaos qui vient: de nouvelles émeutes éclateront dans nos banlieues

Le pouvoir refuse de mater les racailles. Et si demain, le pire arrivait?


Ce chaos qui vient: de nouvelles émeutes éclateront dans nos banlieues
Nanterre, 29 juin 2023 © Evgeny Poloyko / Sputnik//

Parce que nos dirigeants n’ont pas tiré les leçons des émeutes, parce que la culture de l’excuse alimente une haine de la France, et parce que rien n’annonce un changement de politique migratoire, de nouvelles émeutes éclateront dans nos banlieues. La République française a capitulé.


Il y a pire que la violence, il y a la lâcheté. Il y a plus grave que la guerre, il y a la capitulation.


Ouf, les émeutes sont terminées ! Les médias vont continuer à en parler encore quelques jours, et puis on va pouvoir tourner la page. Bien sûr, c’est moche pour les victimes, mais moi, ma voiture n’a pas brûlé, mon magasin n’a pas brûlé, ma maison n’a pas brûlé, je ne me suis pas fait agresser, alors j’aimerais pouvoir partir en vacances l’esprit tranquille.

Et si Macron coupait les réseaux sociaux ?

Et rien ne va changer. La République va consciencieusement poursuivre sur la voie qui mène la France à l’effondrement, comme elle le fait depuis des décennies. Il y aura d’autres émeutes. Et à chaque fois les pillards s’enhardiront un peu plus. Et un jour ils ne se contenteront plus de laisser le pouvoir à des politiques qui les servent. Ils le prendront.

Et si les classes moyennes et populaires du peuple « old school » (pour reprendre l’expression de Michel Onfray) en ont assez de se laisser triplement piller par les racailles, par les impôts qui financent les aides versées aux racailles, et par la crise économique qui engendre un dumping social favorable à ceux qui importent massivement les racailles, on hurlera au retour des heures les plus sombres.

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Des ministres diront qu’on vit « côte à côte » et que demain on risque de vivre « face à face » (Gérard Collomb). D’autres se flatteront d’avoir « retardé la guerre civile de dix ans » (Jean-Louis Borloo). Un président de la République dira que « c’est quand même ça qui est en train de se produire : la partition » (François Hollande). Un autre affirmera tranquillement qu’il existe sur le territoire national des groupes assez nombreux, assez armés et assez déterminés pour déclencher une guerre civile si on tente de les empêcher de vivre selon leurs normes culturelles, qui ne sont pas les normes françaises, (Emmanuel Macron, dans son débat contre Marine Le Pen, au sujet de l’éventuelle interdiction du hijab). Darmanin continuera à se rengorger d’avoir mobilisé 45 000 policiers et gendarmes – sachant qu’il y a en France environ 100 000 gendarmes et 150 000 policiers, ça ne représente même pas 20 % de l’effectif total, pas de quoi pavoiser.

Emmanuel Macron cherchera, encore et encore, les causes des razzias partout sauf là où elles se trouvent, accusera les jeux vidéo (pourquoi les Japonais et les Coréens, grands amateurs de jeux vidéo ne brûlent ni écoles, ni bibliothèques, ni voitures ?), et se jettera sur le moindre prétexte pour justifier le contrôle de l’information : il parle déjà de couper les réseaux sociaux en cas d’émeutes ! 

La gauche continuera à prétendre que les immigrés ou descendants d’immigrés qui menacent, pillent et incendient sont victimes de la France rance, du racisme systémique, de la misère et de l’oppression culturelle cis-hétéro-patriarcale.

La violence récompensée

Et tant pis pour les campagnes dont les habitants ne sont pas des casseurs. Tant pis pour les réfugiés de la guerre d’Espagne, tant pis pour les boat people et autres immigrés venus d’Asie qui ont connu des conditions bien plus difficiles que les immigrés d’aujourd’hui, mais qui n’ont jamais pillé ou agressé des pompiers. Tant pis pour tous ceux, de toutes origines, qui tentent de gagner honnêtement leur vie.

On continuera à arroser les enfants gâtés des « quartiers » : logements subventionnés, politique de la ville, CAF, CMU, AME, aides sociales en tout genre, reconstruction aux frais du pays entier des infrastructures qu’ils saccagent.

Les Frères musulmans et leurs réseaux continueront à se présenter comme des médiateurs capables de calmer le jeu, à l’image de ces acteurs du monde associatif qui appellent à « entendre la colère des jeunes », c’est-à-dire à céder au chantage et au racket, à récompenser la violence. Des comédiens et des joueurs de foot millionnaires continueront de donner des leçons de morale aux petites gens dont les voitures sont incendiées et les appartements brûlés.

Les militants LGBT+ continueront à vouloir déconstruire la société occidentale, pour le plus grand profit des émeutiers qui ont attaqué l’Happy Café, à Brest, en écrivant sur Telegram : « on brûle les PD qu’ils crèvent en enfer le Coran » et « exploser l’happy café faut respecter notre religion Allah Akbar ».

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L’Église et les cathos de gauche continueront à exiger l’accueil indiscriminé des migrants et s’étonner quand une église est saccagée par des émeutiers qui taguent sur ses murs « le dernier prophète c’est Mohamed » et « Jésus n’est point dieu c’est un messager », et que d’autres émeutiers mettent à sac une libraire catholique à Nantes.

Les militants « antiracistes » continueront à clamer partout que tout le monde doit être fier de la culture de ses ancêtres, sauf les Blancs. L’Éducation nationale continuera à niveler par le bas, la Justice à proclamer que la prison n’est pas la solution, le Parlement à voter des lois qui protègent les droits des délinquants contre la police. Et le maire de L’Haÿ-les-Roses, victime d’une attaque intolérable continuera, comme il l’avait déclaré en 2022, à « dresser un barrage sans concession face aux extrêmes », en expliquant qu’il n’a « pas de haine ».

À moins que… à moins qu’on assiste au réveil de « la France ordinaire. Celle qui ne se contemple pas dans l’excuse sociologique et ne se complaît pas dans le complexe victimaire », pour citer Vincent Trémolet de Villers, cette France de ceux « qui veulent que la France ne meure pas », selon la belle formule que Malraux attribue à de Gaulle. Cela demande d’admettre que la solution n’est pas la République, mais la civilisation européenne. Qu’elle n’est pas le vivre-ensemble, mais le vivre à la Française. Qu’elle n’est pas l’exaltation de la diversité, mais l’arrêt de l’immigration africaine et musulmane. Qu’elle n’est pas l’idolâtrie de l’Autre, mais l’exigence de l’assimilation pour ceux qui veulent rester. Qu’elle n’est pas de câliner les racailles, mais de les mater.

Été 2023 – Causeur #114

Article extrait du Magazine Causeur




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Haut fonctionnaire, polytechnicien. Sécurité, anti-terrorisme, sciences des religions. Dernière publicatrion : "Refuser l'arbitraire: Qu'avons-nous encore à défendre ? Et sommes-nous prêts à ce que nos enfants livrent bataille pour le défendre ?" (FYP éditions, 2023)

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