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Causons! Le podcast hebdomadaire de Causeur

Episode 62


Causons! Le podcast hebdomadaire de Causeur
Michel Barnier, Premier ministre, et Bruno Retailleau, ministre de l'Interieur, à Menton, le 18/10/2024

Ceux par qui le scandale arrive: Kerbrat et Boniface; Sexe, cyclisme et immigration; le procès de Roman Polanski. Avec Céline Pina, Martin Pimentel et Jeremy Stubbs.


Andy Kerblat, député LFI, s’est fait interpeller en possession d’une drogue de synthèse, la 3MMC, souvent utilisée par ceux qui pratiquent le « chemsex » (voir Wikipédia). Parmi les effets négatifs de cette substance : la dépression, l’agressivité, la confusion, le délire, les hallucinations, sans parler de la verbosité – ce qui fait beaucoup pour un élu de la République. L’homme politique se défend, se prétendant victime des médias d’extrême-droite. Pourtant, l’idée ne lui est pas venue de démissionner. Pascal Boniface, géopolitologue et fondateur de l’IRIS, a traité le maire de Saint-Ouen de « muslim d’apparence » parce qu’il ne donne pas assez de signes de haïr Israël. La liste s’allonge des termes utilisés par la gauche pour disqualifier les personnes appartenant à des minorités qui ne pensent pas exactement comme il faut. L’analyse politique de Céline Pina.

Nicolas Bedos victime d’une punition « exemplaire » dont la sévérité est destinée surtout à mettre en garde tous les beaux gosses hâbleurs… Récupération politique par la gauche de la mort d’un cycliste à Paris… Rencontre entre Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur déterminé à prendre en main la question de l’immigration, et Emmanuel Macron, un président plutôt mou sur cette question jusqu’ici – ou a-t-il finalement changé d’avis? Martin Pimentel passe en revue les actualités de la semaine.

Enfin, Jeremy Stubbs s’est rendu mercredi à la Cour d’appel pour assister à une audience, en l’occurrence celle qui représente la dernière étape dans le procès pour diffamation intenté par l’actrice anglaise, Charlotte Lewis, au réalisateur Roman Polanski. Le réalisateur étant relaxé en première instance le 14 mai, l’actrice a fait appel. La défense a souligné le paradoxe : l’actrice accuse le réalisateur de diffamation parce qu’il a nié les paroles diffamatoires qu’elle a eues à son égard. Le procès est un triste exemple de ce qu’on peut appeler aujourd’hui la « jurisprudence genrée » : la loi médiatique donne un crédit au témoignage des femmes qui est refusé à celui des hommes. Le jugement de la Cour sera rendu le 4 décembre.



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